Conversation avec M. Mossounov

Vitali s’est joint à GPTD en 2015 et son a impact a été immédiat. Dans le cadre de ses fonctions actuelles, il est responsable d’établir l’orientation stratégique du programme de recherche de GPTD pour appuyer l’objectif d’excellence en placement de la société. En tant que membre de l’équipe Gestion fondamentale des actions, il est responsable de fournir des recommandations de placement dans le secteur des technologies.

Auparavant, Vitali a couvert les secteurs canadiens des infrastructures énergétiques et des télécommunications. Il a également acquis de l’expérience en couvrant le secteur des métaux précieux à titre d’associé de recherche au sein d’une importante société canadienne de services financiers. Il est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université de Toronto et détient les titres de CFA et de CPA.

Nous avons retrouvé Vitali pour parler de son parcours jusqu’au poste de vice-président et directeur, cochef de la recherche chez GPTD, et pour connaître son avis à propos des placements sur les marchés boursiers actuels.

Je me suis initié aux marchés quand j’étais adolescent. Je conserve un souvenir ému de cette fascination candide à l’idée – choquante pour l’époque – que l’on puisse devenir en partie propriétaire d’une entreprise d’envergure mondiale et voir son placement réévalué de 20 %, 30 %, voire 50 % en l’espace de quelques années! Qu’est-ce qui expliquait ces fluctuations? J’étais déconcerté jusqu’à ce que le célèbre livre de Peter Lynch, One Up on Wall Street, me fasse prendre conscience que ce monde était à ma portée.

J’ai donc poursuivi des études de comptabilité et j’ai travaillé comme auditeur pendant plusieurs années pour un cabinet comptable de taille moyenne. Cette expérience a été un excellent terrain d’entraînement pour développer une rigueur analytique et un sens aigu du détail.

Cependant, l’appel des sirènes des marchés était trop fort et, au bout d’un certain temps, j’ai compris que ma vocation n’était pas de contrôler les opérations du passé, mais de faire des prédictions concernant l’avenir. Par la suite, je suis entré dans une grande banque canadienne en tant qu’associé de deux analystes des mines de premier ordre, ce qui m’a permis de découvrir Bay Street. Après deux années passées à acquérir une expérience inestimable en matière de rédaction de rapports, de production de prévisions financières, d’entrevues avec des équipes de direction – autrement dit, à comprendre ce qui fait tourner les rouages de la finance – j’ai voulu me rapprocher de mon objectif, à savoir prendre des décisions de placement. J’ai eu la grande chance de me joindre à GPTD il y a 10 ans. J’en ai eu encore plus d’être entouré de collègues extrêmement intelligents et consciencieux qui m’ont accompagné à chaque étape de mon parcours.

Je pense que les merveilles réalisées par la technologie continueront à faire parler d’elles tout au long de notre vie. Le fait est qu’un flux continu de découvertes scientifiques et d’innovations technologiques a transformé le monde depuis près de 200 ans. Le rythme de ces transformations ne fait que s’accélérer et provoque dans son sillage des bouleversements considérables. Bien entendu, il arrive qu’au lieu de parler d’entreprises « technologiques » on parle d’entreprises « pharmaceutiques » ou « industrielles », mais la substance est la même. L’être humain a fait des progrès.

Cependant, les marchés adopteront toujours une approche particulière face à ces changements. Il y aura des périodes d’exubérance et de bulles financières, ainsi que des périodes au cours desquelles les évaluations seront faibles. En ce qui concerne le contexte actuel de concentration du marché et le phénomène des Sept Magnifiques, il faudra attendre et voir ce qu’il se passe. Nous sommes des prévisionnistes, pas des observateurs. Mais si vous voulez mon avis, l’infonuagique combinée aux évolutions constantes en matière d’IA, aux progrès naissants, bien que visibles, dans le domaine de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle (ce que l’on appelle le métavers), et aux capitaux abondants, mais maîtrisés, dont disposent les Sept Magnifiques, va se traduire par des changements considérables au cours des 20 prochaines années. Selon moi, ces transformations sont largement sous-estimées à l’heure actuelle.

De nos jours, dire que les gens sont notre plus grande force relève presque du cliché, mais c’est simplement la vérité. Plus les années passent, plus j’emmagasine de l’expérience et plus j’en suis convaincu.

Nous sommes environ 20 analystes de recherche répartis dans quatre villes sur deux continents, mais nous sommes une équipe unie et motivée. Nous venons de tous les horizons et apportons des points de vue et des expériences uniques à une approche de recherche rigoureuse, mais créative. Nous savons ce qui est en jeu : l’épargne durement accumulée par des millions de Canadiens qui nous ont fait confiance, et nous prenons cette responsabilité au sérieux.

Je crois que c’est Einstein qui disait que derrière chaque difficulté se cache une occasion. Pour moi, les moments difficiles nous enseignent énormément, car ils nous permettent d’acquérir des connaissances précieuses, de nous adapter plus rapidement et d’en ressortir plus forts et plus sages.

De ce point de vue là, la pandémie de COVID-19 a été une véritable encyclopédie. La volatilité extrême et le repli soudain des marchés ont été sans précédent, offrant une leçon en temps réel sur la gestion des crises et l’importance de savoir s’adapter. Cette période m’a appris l’importance de rester calme sous la pression et m’a rappelé que pour traverser une crise, il fallait faire preuve de souplesse tout en conservant une perspective à long terme. Il suffit de se souvenir de la panique que la pandémie a semée sur les marchés ainsi que de la formidable occasion qu’elle a été d’acheter les meilleurs titres du monde à un prix nettement inférieur.

Quand je ne travaille pas, je consacre principalement mon temps à ma famille. Mon épouse Akiko et moi avons un fils, Theodore, âgé de deux ans. Un âge passionnant auquel il grandit et explore. Nous aimons passer nos fins de semaine à nous rendre dans les parcs et les musées de Toronto, à participer à des activités de plein air et à créer des souvenirs indélébiles. J’aime rester actif en faisant de la course à pied de temps à autre – un collègue m’a poussé à courir un semi-marathon en octobre – et en allant nager à la piscine Sunnyside Gus Ryder. S’il me reste un peu de temps libre, je le consacre à la lecture.

Les renseignements aux présentes ont été fournis par Gestion de Placements TD Inc. à des fins d’information seulement. Ils proviennent de sources jugées fiables. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies fiscales, de placement ou de négociation devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun.

Le présent document peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et qui peuvent comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer » ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives.

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