NARRATRICE: Gestion de Placements TD vous souhaite la bienvenue au balado de la semaine. À noter que ce balado ne peut être distribué sans le consentement préalable de Gestion de Placements TD.
INGRID MACINTOSH: Bonjour et bienvenue à cette édition de TDAM Talks. Ici votre animatrice, Ingrid Macintosh, à Gestion de Placements TD. La conversation va être captivante. Ce mois-ci marque le premier anniversaire de David Sykes au poste de chef des placements, Gestion de Placements TD, tandis que Justin Flowerday assume la direction de l’équipe Gestion fondamentale des actions. Tous deux se joignent à la conversation, au cours de laquelle nous passerons l’année en revue.
Bienvenue, messieurs.
DAVID SYKES: Bonjour, Ingrid. Heureux d’être ici.
JUSTIN FLOWERDAY: Moi de même, Ingrid.
INGRID MACINTOSH: Je ne vais pas vous ménager aujourd’hui. Je commence par vous, David. J’aimerais que vous résumiez en un mot votre première année complète à titre de chef des placements. Ensuite, vous pourrez développer.
DAVID SYKES: Oh.
INGRID MACINTOSH: Oh.
DAVID SYKES: Je dirais « résilience ». Et je m’explique. L’année écoulée évoque pour moi la résilience des collègues, qui sont en fin de compte notre principal atout au sein de l’équipe des placements et de Gestion de Placements TD. Vous n’imaginez pas le nombre de fois qu’ils ont pris l’ascenseur pour servir les clients. On oublie parfois à quel point la conjoncture est difficile dans le domaine des placements. De toute évidence, l’année 2022 a été exécrable pour les marchés boursiers et les titres à revenu fixe. L’année a été très difficile. Mais nos collègues ont fait preuve d’une résilience admirable. Je suis très impressionné par leur capacité à demeurer concentrés chaque jour sur la qualité, la vision à long terme et sur les besoins des clients. C’est ce que je retiens surtout de cette période. Je n’oublie pas non plus nos clients. La situation n’est pas facile pour eux. Mais leur résilience est aussi remarquable. Ils ommuniquent avec nous sans doute plus que jamais. Nous tâchons de les guider dans des conditions qui sont très difficiles. À mes yeux, c’est la résilience de tout ce monde : collègues, clients et professionnels des placements, qui ressort le plus.
INGRID MACINTOSH: Oui, j’en conviens. Les douze derniers mois ont été pénibles. Je ne crois pas qu’il y ait de corrélation dans le temps entre vos nominations, à vous et à Justin. Si on remonte à 2022, quel conseil auriez-vous pu vous donner ou offrir aux investisseurs?
DAVID SYKES: Pour cette année, il vaut mieux garder le cap. On est tous surpris en observant les marchés boursiers. Au Canada, depuis le début de l’année, la progression est de 2,5 % à 3 %. Aux États-Unis, on parle d’environ 5 % pour le S&P 500. Du côté des marchés obligataires, que ce soit aux États-Unis ou au Canada, la hausse oscille entre 2,5 % et 3,5 %. Il faut donc garder le cap et éviter les extrêmes. Ça me semble la bonne stratégie à suivre.
INGRID MACINTOSH: Lorsque les marchés en arrachent, c’est aussi très important de compter sur un coffre à outils bien garni pour répondre aux besoins des clients. Pourriez-vous parler des capacités que nous avons développées dans la dernière année?
DAVID SYKES: Oui, Ingrid, c’est un aspect sur lequel je veux insister et auquel j’ai réfléchi passablement. Bien sûr, je travaille pour Gestion de Placements TD depuis près de 26 ans. Mais j’ai passé beaucoup de temps avec l’équipe des actions. Dans mes nouvelles fonctions, je consacre beaucoup plus de temps à nos capacités et à nos équipes. Je pense aussi aux problèmes très complexes qui se posent aux clients. Je me penche également sur les solutions que nous offrons. Et, plus je collabore avec notre équipe primée des titres à revenu fixe, plus je suis impressionné par nos capacités de répartition des actifs. Je pense aussi à notre équipe de gestion des actifs et des passifs, et à notre équipe de négociation. Nous proposons un éventail complet, que ce soit pour les titres à revenu fixe, ou la gestion active ou passive. Je pourrais aussi parler de nos capacités liées à la répartition des actifs et aux produits de base. Il y a aussi la technologie déployée par notre équipe d’analyse de portefeuille. Sans oublier nos capacités dans les domaines de la dette privée, des prêts hypothécaires, des infrastructures et de l’immobilier. Nous offrons un éventail complet. Je me méfie de ceux qui aiment se vanter, mais je dirais qu’en travaillant avec ces équipes on comprend tout le talent sur lequel peut compter la TD. D’ailleurs, ça se reflète sur le rendement des placements. Les chiffres sont excellents. À mes yeux, l’aspect positif que je retiens surtout de l’année écoulée, c’est d’avoir pu apprendre et de comprendre ces secteurs d’activité et tous ceux qui y travaillent. Je suis très impressionné.
INGRID MACINTOSH: Oui, vous avez souligné les capacités, mais tout ça repose sur la compétence exceptionnelle de nos collègues. Justin, je me tourne vers vous. La question est la même. Quel mot résumerait l’an dernier pour vous? Pour nos auditeurs, je rappelle que vous êtes passé du poste de chef, Recherche fondamentale sur les actions à long terme, Gestion de Placements TD, à la direction de l’équipe Gestion fondamentale de portefeuille d’actions.
Quel est votre mot? Vous pourrez développer ensuite.
JUSTIN FLOWERDAY: David soulignait tout à l’heure ses 26 ans de service et je me suis dit que j’en étais moi-même à mon 23e anniversaire. Mon mot clé est « continuité ». Si on parle de ce qui a changé… Je connais les gens, les membres de l’équipe de recherche. C’est une équipe fantastique incarnée par des analystes de talent. Je connais les membres de l’équipe de gestion de portefeuille. Une équipe de haute volée qui peut se mesurer à n’importe quelle autre dans le monde. Il n’y a pas de surprise de ce côté-là. Par contre, je dois encore me familiariser avec certains de nos partenaires au sein de GPTD. Je connais nos partenaires au sein de GPTD, mais ce qui me surprend le plus, c’est de constater à quel point on compte les uns sur les autres et, dans mon cas, sur nos partenaires à la gestion des risques, à la distribution, aux produits et aux communications. On travaille tous ensemble pour offrir d’excellentes solutions à nos clients. Personne ne peut y arriver seul. J’ai pris conscience de cette collaboration étroite.
INGRID MACINTOSH: Oui, et vous avez pris la barre au début d’une période de 12 mois marqués par une intense volatilité sur les marchés boursiers. Quel est votre point de vue sur les événements survenus et sur ce que nous réserve l’avenir?
JUSTIN FLOWERDAY: Bien sûr. Ma nomination est arrivée en pleine période d’agitation. L’année était horrible pour les obligations et les actions. Et certains de nos clients ont fait face à des situations très difficiles. Ce n’est pas la première fois que ça se produit. Mais c’était sans doute pour moi l’une de mes premières occasions de parler avec les clients et de comprendre de façon toute personnelle certaines
de leurs difficultés. Pour ce qui est de l’avenir, il va falloir se montrer patient. Il y a beaucoup de travail à faire pour remettre l’économie sur les rails et en finir avec certains excès. En bonne partie, les hausses de taux d’intérêt de l’an dernier ne se sont pas encore fait sentir. Ça va se produire cette année. L’inflation demeure un problème pour la Fed, qui doit encore tenter de la juguler. Et, bien sûr, il y a la crise bancaire. On n’a pas chômé. Par analogie avec le baseball, dans un match de neuf manches, la fin de la partie annonce un nouveau cycle. On en est donc peut-être à la sixième ou à la septième manche.
On a déjà fait une bonne partie du travail. Et je suis très optimiste pour 2024 et 2025.
INGRID MACINTOSH: Pour en revenir au contexte des douze derniers mois, nous avons parlé des grands thèmes macroéconomiques qui affectent les marchés boursiers. Pendant que nos auditeurs sont à l’écoute, tout récemment encore, on pouvait observer un phénomène plus primaire dans certains aspects des services financiers par rapport à ce à quoi on est habitué aux États-Unis. J’aimerais vous entendre à ce sujet et connaître votre opinion sur ce qui est survenu.
JUSTIN FLOWERDAY: Oui, le mois de mars a été fertile en rebondissements. Je résume les événements. Tout est parti de la Silicon Valley Bank. La situation décrit un cas parfait d’asymétrie des échéances entre actifs et passifs. Les clients de la Silicon Valley Bank sont pour la plupart des entreprises en démarrage du secteur des technologies. Et, tout au long de la crise – je veux parler de la pandémie de COVID-19 – des sommes colossales ont été investies dans ces entreprises, la technologie étant devenue essentielle dans le quotidien de tout le monde. D’excellentes idées ont vu le jour. Et tous les capitaux réunis ont été déposés à la Silicon Valley Bank parce que c’était la banque de choixde cette collectivité. Cette roissance des dépôts était une excellente nouvelle. Mais encore fallait-il savoir quoi en faire. Si vous vous ouvenez, les dépôts sont des passifs pour une banque. Dans le cas d’une asymétrie des échéances, les passifs arrivent à échéance à très court terme. La banque a donc pris les dépôts et les a investis dans des bons du Trésor à long terme. L’asymétrie qui en a découlé a fini par lui causer des problèmes. Dès que les taux d’intérêt ont augmenté, les bons du Trésor ont perdu de la valeur. Les actifs en sont venus à valoir moins que les passifs. La situation était précaire. Les épargnants se sont rués pour récupérer leurs dépôts. La banque a fait faillite et a été reprise par les organismes de réglementation. La contagion a gagné la Signature Bank, deuxième banque à déclarer faillite le lendemain. Puis est venu le tour de Credit Suisse, qui avait signalé juste auparavant certaines irrégularités, des problèmes liés au contrôle. Credit Suisse a alors déposé son bilan. Tout ça s’est soldé par une mini crise bancaire. Heureusement, la Fed en a vu d’autres.
INGRID MACINTOSH: Oui.
JUSTIN FLOWERDAY: Elle a sorti le tuyau d’incendie et arrosé copieusement le marché de liquidités.
INGRID MACINTOSH: Oui.
JUSTIN FLOWERDAY: Elle a calmé le jeu en injectant 300 milliards de dollars dans le marché bancaire. La situation s’est stabilisée depuis un certain temps. Je ne sais pas si l’affaire est vraiment classée. Pour l’instant tout semble aller. On va beaucoup entendre parler de ces banques commerciales dans les prochaines semaines à la publication de leurs bénéfices. On va en apprendre plus sur la situation des dépôts et savoir si les sorties de fonds ont ralenti.
INGRID MACINTOSH: C’est comme de lancer une pierre dans un lac. Peu importe la taille de la pierre, l’onde de choc peut être énorme. C’est ce qu’on a pu constater. Mais, d’après ce que j’entends, la situation est maîtrisée.Compte tenu de notre souci de la qualité, c’est exactement le genre de chose qu’on cherche à éviter…
JUSTIN FLOWERDAY: Tout à fait. Le principal contrecoup à long terme, c’est que la création de crédit risque d’être affectée. Et les banques pourraient être plus réticentes à accorder du crédit si leur bilan est plus serré. Est-ce qu’on pourrait observer un resserrement du crédit dans les prochains mois et une limite d’emprunt imposée aux clients? Bien sûr. C’est un frein pour l’économie. Ça pourrait justifier certaines hausses de taux. La Fed le sait et elle va en tenir compte dans sa future politique.
INGRID MACINTOSH: Ça annonce presque une hausse de taux, comme vous le dites. Je reviens à vous, David. On parle des difficultés du marché sur les plans macro et microéconomique. Qu’en pensez-vous du point de vue du Comité de répartition des actifs? Et comment vous adaptez-vous dans cet environnement?
DAVID SYKES: Sous l’angle des grandes catégories d’actifs, nous comptons sur le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine. Pour les 12 à 18 prochains mois, il faudra certainement faire preuve de prudence. Pour la première fois de son histoire, le Comité surpondère au maximum les titres à revenu fixe. Nous croyons que la Fed et les autres banques centrales approchent de leur fin de cycle lié au resserrement. À notre avis, l’environnement est plus favorable aux titres à revenu fixe et aux obligations. Du côté des actions, nous somme sous-pondérés, dans l’ensemble. Je pense qu’il existe certaines occasions. Justin a fait allusion à certains enjeux aux États-Unis. Je ne jetterais pas nécessairement le bébé avec l’eau du bain dans le cas de toutes les institutions financières. Certaines représentent une très bonne valeur actuellement. Mais, dans l’ensemble, du point de vue des actions, nous sommes sous-pondérés. On peut s’inquiéter légèrement de la croissance économique à venir, comme l’a mentionné Justin. Le plein effet du resserrement quantitatif et des hausses de taux d’intérêt n’a pas encore opéré sur l’économie. La croissance ne devrait donc pas ralentir, ce qui va soutenir les revenus et les bénéfices des entreprises. Du côté des placements alternatifs, pour nos actifs réels, nous sommes à peu près neutres ou légèrement sous-pondérés. Nous sommes prudents en immobilier au Canada, mais sommes très optimistes à l’égard de nos équipes des infrastructures, des hypothécaires et de la dette privée. C’est mon opinion générale. Mais, pour revenir sur un des aspects soulignés par Justin, c’est la qualité qui compte pour nous. On en revient toujours à ça. En faisant le point sur l’année, on pourra dire qu’une entreprise de qualité qui propose un modèle d’affaires durable et reproductible, et qui n’est pas surendettée aura su se débrouiller. Par contre, les compagnies qui croulent sous les dettes, dont le modèle d’affaires n’est pas durable, qui nécessitent du financement et qui proposent des actions technologiques à long terme auront connu une année horrible. Notre message est le suivant : il faut diversifier le portefeuille et privilégier la qualité.
INGRID MACINTOSH: Compte tenu des soubresauts de la dernière année, bien des investisseurs et des conseillers ont opéré un retrait du marché, même dans le cas des placements à long terme, pour la retraite. Les CPG sont certainement devenus une option plus attrayante en attendant la reprise du marché. J’aimerais vous entendre à ce sujet et aussi sur ce que vous et le Comité de répartition des actifs voudriez ou devez voir avant d’être prêts à surpondérer à nouveau les actions.
DAVID SYKES: Oui… Pour le premier volet de la question, je pense qu’en fin de compte bien des gens croient être capables de lire les feuilles de thé et de faire des prédictions. C’est leur perception de la chose, mais, sur le plan empirique ou historique, c’est une autre affaire. Je conseille plutôt de jumeler l’horizon et l’approche des placements. Si l’horizon de placement est de 30 jours ou de trois heures, l’approche est très différente par rapport à un horizon de 5, 10, 15 ou 30 ans. Souvent, les gros clients institutionnels ont un horizon très éloigné. Cette évolution vers les produits à plus court terme nes’est pas vraiment manifestée. Il faut garder le cap et maintenir un portefeuille diversifié et équilibré. C’est mon conseil. Quant au second volet de la question, il faut savoir que chaque cycle de resserrement majeur amorcé par les banques centrales dans le monde cause des tensions. Je pense à la gestion des capitaux à long terme, à la crise des caisses d’épargne américaines ou à la récente mini crise bancaire. Habituellement, ce qui marque avec certitude le début d’un cycle d’expansion, c’est une pause dans la hausse des taux d’intérêt ou, mieux encore, une réduction des taux d’intérêt. Je ne sais pas si on s’en approche. Mais, ça n’arrivera pas d’ici un mois ou deux, je pense. Cependant, dans un horizon de six à neuf mois, je dirais que les banques centrales vont se demander sérieusement jusqu’où elles peuvent aller et peut-être même envisager une réduction des taux. Et si ça se traduit par un recul des bénéfices, les gens vont être surpris de constater que ce recul entraîne une reprise économique, le marché escomptant que les signes d’une baisse des taux d’intérêt annoncent des jours meilleurs. Le marché carbure à l’anticipation. C’est surtout ça qu’il faut surveiller.
INGRID MACINTOSH: Il faut ranger sa boule de cristal et établir un plan et un processus solides. Pour terminer, comme je le fais toujours, je vous propose un jeu d’association en vous demandant quel mot vous vient à l’esprit. Ensuite, c’est à vous de développer. Je commence par vous, Justin. Si je vous dis « inflation »…
JUSTIN FLOWERDAY: Peur. Mais elle recule. On a été surpris par sa résurgence au début de l’année, en janvier et février. L’inflation s’est remise à accélérer. Je pense que la mini crise bancaire qui a éclaté à la SVB va freiner l’inflation. La trajectoire vers un taux à 3 % va se rétablir au deuxième semestre. La remontée a sans doute atteint son point culminant. Qui sait. Mais je suis prêt à parier qu’on va eprendre la trajectoire vers un taux plus raisonnable pour la Fed.
INGRID MACINTOSH: David, « taux ».
DAVID SYKES: Oui, nous pensons que le taux d’inflation a déjà atteint son sommet. Il a certainement beaucoup diminué. Mais, il va probablement être stable ou légèrement reculer.
INGRID MACINTOSH: Justin, on vient tout juste de dévoiler le « budget ».
JUSTIN FLOWERDAY: Oh, le budget. Je dirais « énorme ». Il était énorme.On n’a pas regardé à la dépense. Et le gouvernement est un peu coincé parce qu’il doit se rattraper pour les dépenses de soins de santé. Le montant à ajouter est énorme. On envisage aussi d’investir massivement dans des projets ’énergie verte. Ce qui gonfle les dépenses. Il faut financer tout ça. On songe à imposer les dividendes des entreprises canadiennes afin d’engranger plus de revenus. On va augmenter les taxes sur les rachats d’actions des entreprises canadiennes. Ça va permettre d’accroître les revenus. C’est un obstacle pour les banques canadiennes du point de vue des bénéfices. Mais ça reste mineur. Nous ne sommes pas trop inquiets.
INGRID MACINTOSH: Vous m’avez devancée. J’allais vous demander qui va être touché. Merci. Un dernier mot, Dave. Ça ne sera pas facile. « Séries » – je fais allusion au hockey.
DAVID SYKES: Oh. Vous voulez sans doute parler des Leafs. Mais, l’équipe de mon fils aîné poursuit sa route en séries. Pour mon fils cadet, la saison est terminée. Mais, par association, en pensant aux Leafs, je dirais « go ». Bonne chance en séries. Mais, je ne parierais pas ma chemise sur eux.
INGRID MACINTOSH: Vous n’étiez sans doute pas né à leur dernière Coupe Stanley.
DAVID SYKES: [RIRES]
INGRID MACINTOSH: Je dis n’importe quoi… Dernière question… J’imagine que vous revenez tout juste
de la semaine de relâche et que vous avez passé bien du temps avec vos enfants. Auriez-vous un livre ou une émission de télé à recommander à nos auditeurs? Pas besoin d’entrer dans les détails.
JUSTIN FLOWERDAY: Oh, OK. C’est à moi que vous demandez…Un livre. Oh, wow. J’ai relu « La Mémoire dans la peau » pendant la semaine de relâche. Mais le dernier vrai bon livre que j’ai eu sous la main s’intitule The Price of Time ». Edward Chancellor raconte l’histoire des taux d’intérêt. C’est une lecture captivante qui traite du taux d’intérêt naturel (R-Star) et qui explique pourquoi rester longtemps sous ce taux cause énormément de problèmes à l’économie. C’est très pertinent par rapport à ce qu’on observe aujourd’hui.
INGRID MACINTOSH: Ça semble être un livre passionnant, sans parler de « La Mémoire dans la peau ».
JUSTIN FLOWERDAY: [RIRES]
INGRID MACINTOSH: Et vous, David?
DAVID SYKES: Il m’arrive souvent de lire en voiture dans le stationnement près des patinoires.
INGRID MACINTOSH: [RIRES] Comme moi...
DAVID SYKES: J’aime bien feuilleter« The Economist » pour mieux comprendre l’évolution de l’ordre mondial et certaines décisions de la Chine. Je vous recommande ce magazine.
INGRID MACINTOSH: Le sujet est vaste. Il pourrait faire l’objet d’un balado à lui seul. Messieurs, merci beaucoup de votre présence et de tout le travail accompli durant l’année écoulée.Nos investisseurs et nos conseillers se joignent à mes remerciements.
JUSTIN FLOWERDAY: Merci beaucoup, Ingrid. Belle rencontre.
DAVID SYKES: Merci, Ingrid. Fort agréable.
INGRID MACINTOSH: Nos auditeurs pourront aussi consulternos perspectives publiées récemment en matière de répartition des actifs sur le site de Gestion de Placements TD ainsi que d’autres de nos plus récents commentaires, notamment sur le leadership éclairé. Vous pouvez nous suivre sur Twitter @TDAM_Canada et sur LinkedIn à TD Asset Management. Merci. Excellente journée à vous.
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Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
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